Zoom sur l’agriculture durable

De jour en jour, les consommateurs s’intéressent de plus à la manière dont les produits qu’ils consomment sont produits et transformés. Dans le maillon d’approvisionnement, l’élément le plus important est la production de la nourriture qui est l’agriculture. Avec la modernisation des techniques agricoles, l’agriculture durable se positionne comme l’agriculture de l’avenir. À travers cet article, allez à la découverte de l’agriculture durable. 

Qu’est-ce que l’agriculture durable ?

L’agriculture durable est une agriculture qui accorde une place importante aux méthodes et techniques qui améliorent la productivité des sols tout en réduisant les effets néfastes sur le climat, les sols, l’eau, l’air et la biodiversité ainsi que sur la santé humaine. Elle vise à utiliser aussi peu que possible des intrants non renouvelables et dérivés du pétrole et à les remplacer par des moyens de production renouvelables. De plus, elle accorde une place centrale à la population locale et à ses besoins, son savoir, ses compétences, ses valeurs socioculturelles et ses institutions. L’agriculture durable veille à ce que les besoins fondamentaux en aliments et en matières premières agricoles des générations actuelles et futures soient satisfaits en termes tant qualitatifs que quantitatifs. 

Les principes de l’agriculture durable

Le but principal du développement durable est la promotion du développement économique sans altérer les moyens et la qualité de l’environnement des générations futures. L’agriculture durable se fonde sur les 3 piliers du développement durable que sont : le pilier économique, le pilier social et le pilier écologique. Une agriculture dite durable doit être capable d’approvisionner les habitants et d’accroitre l’économie tout en réduisant son influence sur l’environnement afin d’assurer sa pérennité. À cet effet, son fonctionnement doit se baser sur une organisation circulaire pour maintenir et régénérer les ressources, y compris leur amélioration. Les principes que l’agriculture doit constamment appliquer sont nombreux :

  • L’optimisation de l’utilisation des ressources naturelles, surtout l’eau ;
  • La transformation des déchets végétaux et animaux en fumier et compost pour améliorer la qualité des sols ;
  • La transformation des déchets verts en biomasse pour obtenir de l’énergie ;
  • La régulation des émissions de gaz à effet de serre ;
  • La réduction de la pollution des milieux, en réduisant l’utilisation des engrais et des pesticides ;
  • Le respect du bien-être animal ;
  • La protection de la biodiversité, de l’écosystème naturel et du patrimoine génétique des espèces cultivées endémiques ;
  • Le respect des conditions de travail, la santé des travailleurs et de la population ;
  • La croissance économique locale.

Les notions assimilables à l’agriculture durable

L’agriculture durable fait appel à d’autres notions qui lui sont complémentaires.

Agriculture biologique

L’agriculture biologique exclut l’utilisation de produits chimiques et d’engrais minéraux et travaille avec des méthodes naturelles et des cycles de production fermés. Il existe différentes associations et certifications, mais on peut produire selon les principes de l’agriculture biologique sans pour autant disposer de la certification

Agriculture intelligente face au climat  

Selon la FAO, c’est une approche cherchant à créer les conditions techniques, économiques et politiques générales nécessaires à un développement agricole durable et à la sécurité alimentaire dans un contexte d’évolution des conditions climatiques. Elle vise à augmenter durablement la productivité et les revenus, à permettre l’adaptation aux changements climatiques, à améliorer la résistance (résilience) et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Production végétale intégrée

C’est une méthode de culture adaptée au milieu et respectueuse de la nature. Tous les procédés appropriés et pertinents de la production animale et végétale la nutrition des plantes et de la protection des végétaux sont utilisés. Ils sont également associés afin de limiter la prolifération de substances nuisibles (protection intégrée des cultures), en considérant les contraintes économiques et écologiques. L’objectif est d’assurer de bons rendements et résultats économiques.

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