Quelle alimentation pour une vache laitière

Quelle alimentation pour une vache laitière

Élevées pour la production exclusive du lait, les vaches laitières sont des animaux qui ont besoin d’une alimentation spécifique. Celle-ci doit pouvoir assurer non seulement leur croissance, mais surtout une bonne productivité et une bonne santé. De quoi cette alimentation doit-elle donc être faite ? Comment doit-on la constituer ? Quelles sont les règles à respecter en la matière ?

Principaux composants de l’alimentation d’une vache laitière

Une attention particulière est généralement accordée à l’alimentation d’une vache laitière, car d’elle dépend l’élevage entier. En effet, celle-ci peut varier d’une part soit en fonction de l’âge de l’animal soit d’autre part selon les régions et les saisons de l’année.  

En ce sens, la principale composante de l’alimentation d’une vache laitière est l’herbe. Elle est d’ailleurs la plaque tournante autour de laquelle se fonde la nutrition pour élevage des bovins. Selon le cas, elle peut se présenter sous plusieurs formes. Ainsi, on distingue :

·         l’herbe fraîche ;

·         l’herbe ensilée et

·         le foin.

Chacune de ces formes présente des caractéristiques spécifiques.

L’herbe fraîche

L’herbe fraîche constitue l’alimentation principale des bovins et en occurrence des vaches durant la belle saison. Il faut aussi rappeler qu’au cours de ladite saison, le mammifère de la famille des bovidés peut boire jusqu’à 80 litres d’eau par jour.

L’ensilage et le foin

Les stocks d’herbe sous forme séchée (foin) ou sous forme fermentée (ensilée) sont généralement servis à l’animal en période hivernale. Cependant, il n’est pas rare qu’en l’absence de quantité suffisante, les éleveurs aient recours à des mélanges d’aliments. Ainsi, on peut retrouver entre autres aliments :

·         le maïs fourrager ;

·         le blé et

·         l’orge.

Autres composantes de l’alimentation

Outre l’herbe de maïs, du blé ou de l’orge, d’autres éléments peuvent aussi composer l’alimentation d’une vache laitière. On cite entre autres composantes : la pulpe de betterave et la paille de colza ou de tournesol. On peut aussi adjoindre à cette liste les tourteaux de soja ; les vitamines et bien d’autres éléments. 

Mais si dans certains pays européens, les aliments peuvent être des OGM : organismes génétiquement modifiés, il n’en est pas le cas pour d’autres. C’est le cas du Canada et de la France, deux pays hostiles à la culture et la prolifération des OGM faisant de fait la promotion de l’agriculture biologique pour le bien des animaux, mais aussi des consommateurs.

La ration alimentaire pour une vache laitière

La ration alimentaire à servir à une vache laitière est fonction de certains facteurs parmi lesquels le plus important est la saison. Toutefois, pour obtenir du lait de qualité et garantir par ricochet la santé de l’animal, certaines règles sont à respecter. Primo, il faut penser à quantité de fourrage grossier (paille ; foin ; balles) à administrer. Concentrée, elle doit nécessairement contenir plus de 50 %. 

Secundo, un accent principal se doit d’être mis sur l’équilibrage des aliments. Ceci permettra à l’animal de synthétiser une quantité maximale de lait. Tertio, afin de minimiser les coûts de production pour une meilleure rentabilité, il faut aussi penser au flux productif. Ceci reviendra à calculer la quantité d’aliments requise pour chaque vache.

Quel est coût prévisionnel pour l’alimentation d’une vache laitière ?   

Le budget à prévoir pour l’alimentation d’une vache laitière dépend de plusieurs facteurs. On peut citer entre autres :

·         le coût des fourrages ;

·         le coût de l’entretien du troupeau laitier ;

·         le coût des autres aliments (protéines ; vitamines ; minéraux, etc.) et

·         les taxes sur les aliments importés.

À cela s’ajoute le coût des équipements d’extraction du lait comme le tank à lait. Cependant, sachant principalement que la qualité des fourrages grossiers est assujettie à leur teneur en fibre, on conseille de prioriser des fourrages moins riches en fibres. Selon les saisons de l’année, ces fourrages grossiers. 

Pour de plus amples informations, se référer à MEUNERIE SAWYERVILLE, une entreprise spécialisée dans l’alimentation et l’équipement pour les bétails. En somme, on retient que l’alimentation d’une vache laitière est essentiellement basée sur les fourrages grossiers. On doit veiller au choix de ces fourrages afin d’espérer une production laitière maximale.

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