On entend souvent parler de terre de bruyère dans le domaine du jardinage. Terre assez particulière recommandée par les spécialistes, elle contribue à l’épanouissement et au développement des plantes acidophiles et calcifuges comme les Camélias, les Hortensias et les Azalées. Elle favorise entre autres leur épanouissement. Dans ce présent article, vous allez découvrir ce qu’est vraiment une terre de bruyère, quels sont les types de plantes qui prospèrent avec elle et comment l’utiliser dans votre jardin.

La terre de bruyère : c’est quoi exactement ?

La terre de bruyère est un terreau acide, léger, perméable et riche en humus. Elle est favorable à la culture et à l’entretien des arbres fruitiers comme le corossolier, et de plantes diverses, mais surtout des bruyères et des plantes de terre de bruyère. Cet amendement a un pH proche de 4 et de 5. Il est disponible en deux formats :

• la véritable terre de bruyère naturelle extraite de forêts ou de déchets forestiers ;
• la terre dite de bruyère ou la terre de bruyère artificielle fabriquée en usine.

Les plantes de terre de bruyère : quelles sont les variétés ?

Il existe plusieurs espèces d’arbustes qui sont classées dans la grande famille des plantes de terre de bruyère : les Bruyères, le Rhododendron, le Fougère, le Camélia, l’Hortensia, le Glaïeul sauvage, l’Érable du Japon, le Magnolia, l’Azalée, l’Orchidée, le Pieris, le Diosma, le Pédiculaire, l’Ekianthus, le Kalmia, le Cornouiller du Japon entre autres. Plantées dans un sol acide frais, à mi-ombragé et à l’abri du vent violent et du soleil brûlant, elles ont des floraisons à la fois généreuses et colorées.

• Si elles sont cultivées dans un sol calcaire, il est indispensable de pratiquer le semis dans un sac plastique troué et rempli de la terre de bruyère. Une fois que vous le placez dans le sol du jardin, assurez-vous que celui-ci est bien drainé. Puis, ajoutez-y :

• Un peu de poudre de corne broyée ou de poudre de sang séché ou encore du marc de café au pied des plantes, en hiver.
• Un paillage d’écorces de pin pour préserver l’humidité et acidifier le sol, au printemps.
• Un engrais fait maison pour fertiliser le sol et stimuler ainsi la croissance des plantes.

• Si elles sont cultivées dans un pot, n’oubliez pas de les exposer au soleil au moins une demi-journée ou encore une journée entière. Aussi, effectuez un arrosage au moins une ou deux fois par semaine.

La terre de bruyère : quelle utilisation dans votre jardin ?

Comme vu dans les lignes précédentes, la terre de bruyère est généralement destinée à la culture des plantes acidophiles et calcifuges. Très sollicité dans le domaine du jardinage, ce substrat acide permet d’améliorerla fertilité du sol tout en augmentant son taux d’acidité et son niveau de perméabilité. Concernant son dosage, il doit être bien maîtrisé selon les plantes à cultiver afin d’éviter tout gaspillage. Ainsi, il est préférable de faire appel à un pépiniériste pour vous aider et vous assister dans la création de votre massif de terre de bruyère. Sachez que son utilisation est également limitée à raison de 30 % maximum, c’est-à-dire 1/3 de terre de bruyère pour 2/3 de terre franche. Afin d’améliorer le drainage et d’augmenter l’acidité du sol à travailler, mélangez en moyenne 1/4 de terre de bruyère avec 1/4 de terreau de feuilles, 1/4 de terre franche et 1/4 de substrat drainant (gravier, sable ou pouzzolane). Pour la plantation, procédez comme suit :

• trempez la motte des plantes dans une bassine d’eau ;
• placez-la dans le mélange préalablement préparé ;
• veillez à ce que le collet arrive au niveau du sol ;
• remplissez le contenant avec le reste du mélange ;
• tassez maintenant et arrosez abondamment.

À noter : Si vous pratiquez une culture en pot, ajoutez une couche de billes d’argile au fond avant d’installer la motte de plantes.