Les clés pour maximiser le rendement en blé

Afin d’optimiser votre rendement en blé, assurez-vous de bien gérer les aléas de production. Pour choisir la variété du blé à semer, tenez compte du climat, du type de sol, et des besoins réels de vos débouchés. La densité des semis et le nombre de grains par unité de surface influencent aussi la production. Assurez-vous également du bon maintien du couvert de blé pour limiter les risques de maladies. Cet article vous renseigne davantage sur les techniques pour obtenir un excellent rendement en blé.

Bien choisir la variété de blé à produire

En France, il existe plus de 300 variétés de blé tendre à grains nus et à grains vêtus, et au moins 70 variétés de blé dur. Choisissez des semences adaptées à leur contexte. Le climat de la zone de culture est à prendre en compte en premier. Le blé tendre est plus résistant au froid, contrairement au blé dur qui supporte plutôt la sécheresse.

Les autres contraintes du milieu influent aussi sur la sélection du blé à produire. La plupart des variétés de blé tendre affichent un rendement faible sur un sol caillouteux et pauvre. Et le blé dur est plus rentable sur un sol moins hydromorphe.

Quand vous sélectionnez votre variété de blé, tenez compte également de sa destination après la récolte. Votre exploitation céréalière doit répondre aux besoins réels de vos débouchés. Les boulangers et les meuniers privilégient la teneur en protéine et le poids spécifique (PS) du blé. Si vous produisez pour eux, choisissez des variétés de blé dur, plus riches en protéine et plus intéressantes au niveau du rendement en semoule. En revanche, si vous produisez pour les éleveurs, les variétés de blé tendre à long tige leur conviennent davantage.

Maîtriser la densité et la quantité des grains à semer

Une grande quantité de pousses et de feuilles assure une récolte abondante. Pour y parvenir, vous devez semer à la bonne densité. La densité peut être différente en fonction de la variété de blé. La plus rentable en cas d’exploitation agricole bien protégée, se situe entre 200 et 400 grains par mètres carrés, soit 120 à 200 kg par hectare.

Essayez également de déterminer le Poids de Mille Grains (PMG). En multipliant la densité de semis par le PMG, vous connaissez avec plus de précision la quantité réelle des grains à semer. Par exemple, si vous souhaitez semer à 400 grains/m², avec un PMG de 45 g, prévoyez 180 kg de semences par hectare.

Maintenir le couvert vert

Comme le couvert de blé remplit les grains, il ne suffit pas d’établir sa structure. Vous devez surtout maintenir cette surface verte pour augmenter la taille des grains, mais aussi la quantité d’épis et d’épillets. Si vous y parvenez, vous pouvez maximiser votre rendement en blé, et vous accorder en même temps une forme de production agricole durable.

Les clés du maintien du couvert vert sont l’azote, le magnésium et le potassium. L’azote foliaire garantit la belle couleur du couvert, grâce à la quantité de chlorophylle qui augmente en parallèle avec l’apport d’azote. Utilisez alors des engrais azotés pour booster le pourcentage d’azote dans le couvert, et stimuler une bonne photosynthèse.

Le magnésium est naturellement présent dans le chlorophylle. Il est alors en corrélation avec l’apport en azote. Grâce à ces deux éléments, vos cultures de blé recevront davantage de lumière pour optimiser votre rendement.

Le potassium est également plus important pour le remplissage des grains grâce à son action à mobiliser les nutriments dans le corps de la plante. Si vous privilégiez l’apport en potassium, le chaume enrichi de cet élément devient plus résistant aux attaques extérieures. Il vous aide alors à éviter la plupart des maladies susceptibles de baisser votre rendement en blé. L’apport en potassium est plus efficace si vous l’introduisez au printemps, entre le début et la fin du tallage.

Travis

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