Le secret d’une culture de blé réussie

Le blé une culture monocotylédone. Appartenant à la famille des graminées, le blé est une sorte de céréale à paille. C’est aussi une excellente matière première, d’autant plus qu’elle est très prisée par de nombreuses industries agroalimentaires. La culture de blé prend une surface importante sur les terrains agricoles français et européens. D’ailleurs, en référence à agriconomie.com, « Elle représente 30 % de la sole arable. Le blé s’adapte facilement aux différents types de sols ainsi qu’aux climats ». Pour être à la page du secret d’une culture de blé réussie, prenez le temps de lire cet article.

Faire attention dès l’étape de la semence

Une culture de blé réussie commence dès la semence. En d’autres termes, le choix des semis a un rapport concret avec le type de sol à cultiver ainsi que les conditions climatiques existantes. Par exemple, le blé dur est principalement cultivé dans les régions chaudes et sèches. Il peut même survivre à un climat aride. Par contre, le blé tendre est plus résistant au froid.

Par ailleurs, leblé d’hiver est mis en terre à l’automne, d’où son autre appellation « blé d’automne ». La période la plus propice pour cette culture est généralement de 6 à 8 semaines avant les risques de gelée. En revanche, comme son nom l’indique, le blé du printemps est semé au printemps, notamment quand la température est comprise entre 21 et 24°C. C’est la culture de blé qui convient le mieux aux zones agricoles qui font face à une saison hivernale assez voire très rude. Bref, la nomination de la culture de blé découle dans ce cas de la période durant laquelle se fait la semence.

Notez que quels que soient le type de blé et la saison de la culture, le terrain à semer doit être bien ensoleillé et homogène. En effet, le blé a besoin d’environ 8 heures d’ensoleillement par jour pour optimiser sa croissance. Un labourage à environ 15 cm de profondeur et une mise à niveau du sol s’avère également indispensable. Utilisez du compost pour donner au sol sec les nutriments nécessaires. En ce qui concerne la semence proprement dite, une graine par 5 ou 6 cm² peut faire l’affaire.

Désherber et lutter contre les maladies ainsi que les insectes nuisibles

Le désherbage est obligatoire pour avoir un meilleur rendement dans la culture de blé. À noter que même si cette étape se fait généralement pendant la préparation du sol, on peut faire un désherbage avant ou quelques jours après la fertilisation du blé. Par ailleurs, la rotation de cultures est également un remède efficace contre la prolifération des mauvaises herbes sur le sol en question. Pour ce faire, préférez les plantes légumineuses et les tubercules pour précéder la culture de blé. Si les premières plantes apportent de l’azote, les deuxièmes facilitent la préparation du sol.

Non seulement la pratique de la culture en rotation permet un désherbage optimal, mais elle contribue aussi efficacement à la lutte contre les maladies telles que la septoriose et les rouilles, ainsi que les insectes nuisibles à la culture de blé. On peut citer, en guise d’exemple de ces nuisibles, les pucerons, les mouches à scie, les nématodes et la punaise de céréales. En outre, il est fortement conseillé de choisir des grains de semence dont la variété est déjà très résistante aux maladies ainsi qu’aux insectes. Dans le cas contraire, le recours à des interventions chimiques est nécessaire.

Pour votre information, le blé peut être cultivé en culture intercalaire. Le pois chiche, l’orge, la lentille, le petit pois, etc. sont autant de plantes que vous pouvez cultiver en culture intercalaire avec le blé.

Travis

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