L’assainissement est un système contribuant à l’amélioration de la situation environnementale. Sa réalisation nécessite une étude du sol. Celle-ci n’est pas obligatoire, mais est fortement recommandée par les autorités. Le but est de connaître les propriétés physiques d’un terrain afin de juger la viabilité d’un projet d’assainissement. Deux grands types d’étude de sol pour assainissement sont possibles : pour l’assainissement collectif et pour l’assainissement individuel. Quels ont sont les principes et les procédures ? Découvrez les réponses dans cet article.
En quoi consiste l’étude de sol pour assainissement ?
En principe, l’étude de sol pour assainissement a pour but d’examiner les caractéristiques d’un sol ou bien d’un sous-sol, en vue de la pose d’un système d’assainissement. Cette étude comporte plusieurs éléments bien distincts, qui sont une analyse :
• de la texture du sol ;
• de son degré de perméabilité ;
• de la profondeur du sol ;
• de l’existence ou de l’inexistence de roches et de rochers ;
• de l’analyse hydrogéologique du sol ;
• de la présence ou de l’absence d’eau ou ponctuellement ;
• la présence ou de l’absence de la nappe phréatique ;
• des zones inondables.
L’étude de sol pour un projet d’assainissement doit être réalisée par un professionnel, comme ABE PLUS dans la Sarthe.
Comment se déroule l’étude de sol pour assainissement ?
La réalisation d’une étude de sol doit être confiée à un bureau d’étude. En effet, seul un expert qualifié est apte à mener une mission de géotechnique. La procédure se fait en plusieurs étapes :
La prise de contact et l’étude du lieu
La prise de contact est la première étape du déroulement d’une étude de sol. Elle permet à la personne à la charge de l’étude de recueillir des informations concernant votre terrain, mais aussi d’étudier et d’analyser les documents relatifs à la géotechnique. Cet expert s’appuie principalement sur des cartes géologiques, des rapports de chantiers précédents, ainsi que des plans pour effectuer l’analyse. Les résultats vous seront communiqués par mail ou par lettre recommandée sous 48 heures.
La reconnaissance visuelle
Après une étude approfondie du lieu, l’expert poursuit ses analyses par une vérification visuelle. Cette étape consiste à creuser le sol à l’aide d’une tarière ou bien d’un tractopelle. Le but de ce geste est de pouvoir connaître l’homogénéité, mais aussi de repérer la présence d’eau sur le terrain.
Les tests de résistance du sol
Le géotechnicien analysera la résistance du terrain en utilisant du pénétromètre. Il effectue également des recherches pour détecter la présence de gypse ou d’autres minéraux acides pouvant nuire au béton pendant la construction.
Le calcul du frottement et du forage pressiométrique
Afin de tester la résistance du terrain, l’expert en charge de l’étude effectue un calcul de frottement avec un pénétromètre. Durant cette étape, il effectue un forage qui lui permettra de détecter une déformation éventuelle du sous-sol.
Le prélèvement et l’analyse des échantillons
Pour terminer l’étude, le géotechnicien effectue des prélèvements et envoie les échantillons dans un laboratoire. Cette analyse permet de connaître la teneur en eau et en argile du sol.
Le rapport et les prescriptions
Après que l’étude soit tout à fait achevée, le géotechnicien rédige un rapport indiquant l’ensemble des informations collectées durant l’étude, ainsi que des prescriptions concernant l’installation d’un système d’aménagement. Le rapport est composé de cartes de documents mentionnant les risques géotechniques de l’environnement.
Combien coûte l’étude de sol pour assainissement?
En moyenne, le coût d’une étude du sol est d’environ 500 euros, avec préconisation incluse. Ce prix varie en fonction du :
• bureau d’étude ;
• type du terrain à étudier ;
• de la surface.