Pour gagner du temps et obtenir un bon rendement, les agriculteurs font recours à l’utilisation de produits chimiques. Ces produits favorisent non seulement la production en quantité importante des produits agricoles, mais permettent aussi une réduction de leur coût. Parmi ces produits utilisés, il y a le glyphosate qui est le plus utilisé. Il est notamment plus utilisé par les céréaliers et d’autres professionnels. Voici l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur ce produit.
Qu’est-ce que le glyphosate ?
Le glyphosate est considéré comme l’herbicide le plus utilisé au monde. Il a été mis sur pied par une industrie américaine du nom de Monsanto en 1974. Pendant longtemps, il est resté inconnu du grand public. C’est en 2000 que son utilité s’est révélée. Il est utilisé aujourd’hui par les grands agriculteurs et les jardiniers. Certaines entreprises de travaux publics l’utilisent aussi. Il compose plus de 700 produits chimiques. Une étude réalisée a permis de constater que le volume de glyphosate produit par an avoisine 800 000 tonnes. Toutefois, le glyphosate n’est pas efficace quand il est utilisé seul. Il nécessite l’action d’un solvant.
La principale action du glyphosate consiste à détruire les mauvaises herbes. Il a une action profonde sur ces herbes ; ce qui provoque leur disparition totale. Son utilisation permet aux agriculteurs de gagner énormément de temps et par conséquent de réaliser d’énormes économies. On estime qu’en absence de ce produit, les rendements risquent de chuter à hauteur de 10 % ; à cause de la présence des mauvaises herbes.
En réalité, le glyphosate permet aux agriculteurs de préparer le sol. I favorise la production des matières organiques et facilite une semence sans labour.
Quelles sont les conséquences du glyphosate sur la santé ?
À ce niveau, il y a une contradiction qui est observée entre les organismes chargés de statuer sur la question. Plusieurs d’entre eux soutiennent que cet herbicide est cancérigène. Ces théories sont contredites par d’autres qui soutiennent l’inexistence de possibilités pouvant lier l’utilisation de ce produit à un risque cancéreux. Toutefois, certaines études ont prouvé sans opposition que l’utilisation du glyphosate expose les personnes à plusieurs troubles liés à la santé. Le glyphosate agirait sur la peau, les yeux, la digestion et les poumons.
Les personnes exposées à ces troubles de santé ne sont pas seulement des agriculteurs. Il a été prouvé que toute personne riveraine des environs où cet herbicide est utilisé serait exposée à ces infections.
L’utilisation du glyphosate : une question politique
La sortie du glyphosate du marché a été l’une des promesses politiques qui n’ont pas été tenues. Son interdiction a été empêchée par les législateurs au niveau de la loi sur l’agriculture plus d’une fois. Entre les dirigeants politiques, il y a une contradiction nette qui se fait observer sur la question.
La raison qui justifie une telle nonchalance sur le retrait de ce produit du marché est pourtant simple. Selon les agriculteurs, il n’existe pas encore à la date d’aujourd’hui un herbicide qui serait aussi efficace que le glyphosate.
Une nette augmentation du prix des produits agricoles serait la première conséquence de cette interdiction. Cette augmentation favoriserait la montée de l’importation des produits étrangers où cet herbicide est toujours utilisé.
Quel est l’avenir de l’agriculture sans le glyphosate ?
En dépit des nouvelles techniques de culture qui sont mises sur pied, nombreux sont les agriculteurs qui déclarent ne pas pouvoir se passer de cet herbicide. Pour eux, le retrait du glyphosate du marché les conduira à l’utilisation d’autres herbicides. Étant donné que ces autres herbicides ne sont pas aussi efficaces que ce dernier, ils préviennent que la quantité qui sera utilisée sera plus que le triple de celle utilisée actuellement avec le glyphosate.
Dans le même temps, certains affirment que la solution bio pourrait aider à retrouver une agriculture aussi meilleure que celle faite actuellement. Toutefois, il y aura un prix à payer pour atteindre cet objectif.